Une loi contre le gaspillage alimentaire

Le gaspillage alimentaire : pas de fatalité ! La loi Garot a fait bouger les lignes mais 3 ans après sa naissance, il était temps de décrypter la situation et d’analyser les premiers résultats. Sorti au début de l’été, un rapport d’évaluation a été publié juste à temps pour l’emporter pendant les vacances et plonger dans la lecture du document comme on dévore un polar ! Nous l’avons lu pour vous et vous proposons d’en découvrir ici les points forts.

Le gaspillage alimentaire est un vrai problème sociétal et mondial qui a lieu tout au long de la chaîne alimentaire. En 2016, la loi Garot, première loi mondiale contre le gaspillage alimentaire est promulguée afin de mobiliser et responsabiliser les grandes surfaces.

Juin 2019 : état des lieux

En juin dernier, un rapport d’information évaluant la loi Garot a été publié par l’Assemblée Nationale. Ce rapport permet de faire un état des lieux du gaspillage alimentaire en France avant et après la mise en application de cette loi interdisant les grandes surfaces à rendre délibérément leurs invendus impropres à la consommation. 

Vers une économie sociale et solidaire

Ce rapport précise que l’augmentation des dons par les grandes surfaces (tenues par la loi Garot) peut devenir un problème pour les associations d’aide alimentaire qui ne sont pas toujours capables de gérer une telle logistique.

La bonne nouvelle est que les initiatives fleurissent un peu partout en France et que de nombreux acteurs se mobilisent pour organiser des récupérations alimentaires. C’est le cas de start-ups et d’associations « dont le coeur d’activité et de jouer le rôle d’interface entre leurs clients, généralement les grandes et moyennes surfaces et les associations caritatives perceptrices de dons »

« Les nouveaux intermédiaires sont devenus de bons baromètres des pratiques anti-gaspillages »

Rapport d’évaluation de la loi Garot, juin 2019